28 juillet 2021

Un jour de répit pour la fête.

C'est ton présent ? 


J'ai relu hier soir notre première dispute. C'était douloureux comm une rage de dents. C'était le 5 avril 2018. C'était déjà si tôt. C'était déjà la même chose. Tu vomissais de haine que je ne t'aime plus. Tu m'as parlé comme à de la merde. 
Tu
As
Eu
Tord.

As-tu aimé quelqu'un qui t'ignore, qui te ment, qui te recouvre de silence ?
As-tu respiré mon haleine quand je crachais les derniers moceaux de toi ? As-tu été assis à côté de moi, ce soir, où tu m'as dit au téléphone, ivre et vulgaire : "non je ne vais pas venir, Polina, vaut mieux pas" ? C'était toi qui a vendangé mes cernes, ce soir-là ? 

Je pleure.
et si tes yeux passent par ces lignes sache que je meurs chaque matin avec tes SMS, et chaque nuit sans tes baisers.
Tu m'as rendue inexistante.
J'ai vingt-neuf ans et je voudrais mourir demain au pied de l'immeuble où l'on faisait l'amour, où je te criais dessus, où il y avait encore des battements d'ailes, où je n'étais pas certaine de me relever demain.

Je vomis. Je vomis notre monde. Je vomis ta honte. Je vrombis ma ronde. Je ne serai plus là demain. Je me sens désolée. Tu m'as désossée. 

On mangera les restes, 
À chacun sa faim.