Nous en arrivames tout naturellement à parler de l'amour. Il me dit que c'était une bonne chose, moins importante qu'on ne le prétendait, mais qu'il fallait être aimé et aimer soi-même assez chaudement pour être heureux. J'opinai de la tête. Il me dit qu'il était très heureux parce qu'il aimait beaucoup Françoise qui l'aimait beaucoup lui-même. je le félicitai, assurant que ça ne m'étonne pas, que Françoise et lui étaient des gens treès, très bien. Je sombrais dans l'attendrissement.
- Sur ce, dit Luc, si je pouvais avoir une aventure avec vous, ça me plairait beaucoup.
Je me mis à rire sottement. je me sentais dépourvue de réactions.
Sagan - Un certain sourire