04 juillet 2011

Le coeur sous le rouleau compresseur.

   Il m'arrive de penser que mon cerveau est comme un œuf cru. Tant qu'il est dans mon crâne bien au sommet, tout va bien. Et puis il se met à couler, à rouler lentement de côté. Je peux bouger la tête juste à temps pour le remettre en place et bientôt il se met à couler vers l'autre côté. Il faut que je le remette en place à chaque seconde, que je l'aie perpétuellement à l'oeil. SI je relâche mon attention et que je laisse couler je serait fou. Je ne suis tranquille que quand je dors. Et le matin, ça recommence.
Buten - Le coeur sous le roule compresseur