Borgne, ton souvenir en moi s'évapore comme cette larme acide laissée
au creux de ton âme aime chaque instant en moi ta lame git sous ma peau
fraîche quelle importance ont toutes les autres fois les autres voix
qui s'enroulent dans des yeux sensés n'aimer que la pluie qui s'évade
sur les champs de blé qui ornent ta peau teintée d'un coucher de soleil
qui ne se couche jamais puisque tu sens l'aurore qui s'échappe par ta
bouche, sensuel tu mens en ne me disant que ce que tu peux dire avec des
mots malades de fuir tes désirs vastes plaines de fleurs d'automne qui
ne vivent que de mes soupirs qui t'enivrent lors des nuits parsemées de
baisers plus doux que tes paupières qui s'endorment sur mon sein les
soirs de pleine lune.
26 décembre 2009
10 décembre 2009
Un bout de future suite.
Le vent gris et puissant brassait la pluie nihiliste qui s'abattait
tant bien que mal sur tous les toits de ce monde. Le soleil, englouti
jusqu'au plus profond de notre souvenir, blanchissait un paquet de
nuages quelque part au dessus de la tour de la Babotte. Pas un arbre ne
poussait dans les alentours, et pourtant on croyait voir de toutes parts
des tourbillons de brises qui faisaient valser des feuilles automnales.
Louis, ne sachant où aller par ce temps qu'on a vite envie d'oublier,
se laissa mener par ses pas devant l'immeuble de cinq étages où il était
venu la veille. Son nom de famille... Il y avait cinq sonnettes, il
appuya sur celle qui était située le plus en haut car Kryzstof habitait
au cinquième.
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