21 septembre 2010

Le cinéma du chagrin passager.

Charriés par les douces rondeurs de la lune
mes yeux boudeurs songent à la quitter
et les rideaux de branches ne font qu'au final
office de lambeaux de solitude.

Le visage pale de ce triste ciel
fait la grimace d'Arlequin
qui a perdu son costume;
nu sur une scène qui n'est pas encore noire
il se plait a répéter ce que je me dis dans ma tête...

Comédie de larmes - les cratères les accueillent
sur fond sonore des hirondelles
c'est en rondelles que les nuages, d'un coup de vent,
cisaillent la chair de mes sentiments
qui s'écroulent entre mes doigts

comme un château de sable anéanti par des mains d'enfants.