30 septembre 2024

Aphaïa.

Un jour, nous avons dormi ensemble contre le gré de ta maîtresse. Tu t'es allongée de tout ton corps sur mon clic-clac d'étudiante et des pattes avant et tes pattes arrières touchaient les deux murs. On a passé quelques jours toutes les deux a Paris, dans le 13ème et tu étais si calme et si complice. Je me rappelle toujours de l'oreur de tes coussinets, ils sentent le bon saucisson, et j'adorais les renifler a chaque fois que je te voyais. Toi, quand tu me voyais tu m'accueillir avec une chaussure dans la bouche, pour me fêter, comme si ma présence était vraiment une joie. Ta présence a toi, en tout cas, a été une joie immense de ta maîtresse pendant onze ans. C'est long en années chien, tu es bien vieille. 
A l'heure où j'écris ça tu es en traind e faire ta toute ultime balade du soir. J'espère que ça sent le chat partout et que tu iras manger une crotte, une dernière pour la route, et que tu embeteres Iago.
Je te pleure et t'embrasse de tres loin sur ta tête toute blanchie. Bonne route, tu as eu la plus belles des vies de chien.

16 septembre 2024

Respirer.

Les poumons qui fonctionnent quand je cours,
C'est vivifiant.