Parce que je ne te l'ai jamais dit, parce que c'est trop ivre pour moi, désormais, ces choses de oui à jamais, ces palabres contraignantes et borgnes, ces mots doux et faux. Je ne désirerai jamais que tes fesses, je ne daignerai jamais d'autres bras, jamais plus il me semble je pourrai avaler ça, tu sais. Et c'est quand même je t'aime. C'est quand même comme ça, c'est quand même fou, je ne suis pas désolée même si je te le dirai, je ne le suis pas. Parce que il faut que le parfum de mon corps soit celui que tu désires. Et tu ne désireras pas ces mots-là.
Bonne nuit, tu me manques déjà.