Ces mots me tremblent et me craquent lorsque je les lis dans un livre, ou que je les entends à la télé. Je pense aux lèvres qui les ont prononcés, qui m'ont embrassée, qui m'ont couverte de compliments, qui ont mangé mes plats, qui ont bu ma sève.
Je cours les pavés et je scrolle des kilomètres d'images sur mes écrans, je bois des pintes par demi-douzaines et je me couche souvent lorsque le ciel s'aube de roses.
Mon épiderme est sensible au chagrin.