29 août 2021
Les sentiers qui s'en battent.
J'aime bien frôler sa peau, entendre le bruit de ses pas derrière moi, sentir qu'il me guide sans m'éconduire, regarder les étoiles allongée vingt mètres sous terre, sentir son haleine, écouter ce qu'il dit sur les consolidations, et quand il dit "encorbellement". Ma confiance dégouline un peu dans ses sillons, c'est peut être pas le bon timing de laisser fuiter la joie, mais on a peu de temps pour vivre bien, alors on court où on peut, et je cours sous Place d'Italie pour chopper des minutes de sa présence, de sa bienveillance, le temps de croquer quelques chips, de disperser quelques bougies de se sourires en grand et d'avoir un demain qui sera moins affreux d'être la suite d'hier.