19 septembre 2019

Interstices.

Il y a des jours où le cœur se serre, la bouche se fige, les mots les plus blessant transpercent l'écran et vont se figer sous le diaphragme, empêchant de respirer. Les larmes dévalent les joues comme une avalanche de petits pois et l'on se rappelle que cela fait longtemps qu'on ne s'aime peut-être plus vraiment comme on s'est promis.
Et les draps se transforment en océan le soir, où l'on voudrait se noyer d'avoir cru encore une fois à la satiété.