Chère Chambre
La vie semblait s'être arrêté là devant le spectacle
muet d'un lendemain d'orgie. Deux hirondelles
s'étaient depuis longtemps installées, leur caca
clapotant se desséchait. Seul triste, river ne pensait
qu'à penser. de tout façon, comme il disait lui...
et s'était une phrase toujours interrompue. un éclair
soudain devait le saisir. Ses mains cherchaient un
motif, une sympathie, n'importe quoi, de la douceur
... depuis toujours... et jamais on ne disait
toujours sans songer à l'aube du jour ou le vent,
chaud son corps, fou ses espoirs et avec charme il se
masturber comme personne ne pouvait le faire, chaque
mouvement était alors un pas de plus vers elle. Une
poignée de coton hydrophile est un chapeau sur la
tête de Kerstin. j'ai senti tout à coup que le choc
était plus que probable, je n'étais pas surpris, je
n'avais pas peur. Rudolf avait freiné trop fortement
et comme il ne conduit pas au même tempo que les
villois... j'étais même curieux intéressé par les
mouvements de la voiture le paysage évolue dans
une autre dimension. le code de la route est alors
impuissant et dérisoire: la voiture wa où elle doit
aller sans respecter les divers obstacles qui sont ou
ne sont pas là où ailleurs
Choc sourd et décevant, accélération centrifuge et
tout redevient normal, normal et amusant. le système
de notre civilisation se montre et tombe très vite
dans l'efficace inhumain. il y a quand même le moment
ou les deux chauffeurs males communiquent. tout
devient male asexué
Coup de foudre
Kerzen, Tomatensaft
2 x 150 gramm Rindfleisch
Viel Obst, viel Obst, viel Obst
Was zum drinken
Brot, Margarine
Chère chambre tu m'as longtemps regardé quand
j'étais nu sur le lit, quand je restais sans rien
dire, longtemps. tu dois me connaître maintenant.
J'ai vu le monde à travers les trois yeux. j'ai vécu
dans ton sein, tous mes instants vides, blancs, nuit
yeux ouverts sur des pensées sans fin qui à force
de se retourner perdent ainsi leur sens, toutes mes
humeurs et mes envies mon échec solitaire quand je
peins si longtemps chaque matin à grande peine et
sagement. tu dois me comprendre parce que toi non
plus, ta femme quand ça claque porte, tes coins où
passe le vent et le froid et la catastrophe, quand
tu veux dire que tu ne sais pas. Je les connais,
je les ai observés. toi aussi tu t'es ennuyée ma
chambre. Maintenent tout a changer. Est-ce-qu'un
sentiment trop fort encombre le paysage. Il est si
tenu et très transportable. je m'en serts souvent
et beaucoup l'accepte. Je vois aussi que certaines
humeurs se répètent espacées de plusiers années.
Nous devons peut-être accorder nos passés?