18 juin 2012

Jamais allé.


Les gens grouillent comme des fourmis
ils courent tous vers leurs ateliers
ils battent le coeur de Paris
où je suis jamais allé.

Tes yeux brillent dans ce champ de fleurs
j'ferai tout pour t'y emmener
et chercher la clé de ton coeur
où je ne suis jamais allé.

Les gens débatent au clair du soir
échangent des verres et des billets
je cherche l'entrée de l'assomoir
où je ne suis jamais allé.


Les gens débatent au clair du soir
échangent des verres et des billets
je cherche l'entrée de l'assomoir
où je ne suis jamais allé.


Cherchant toujours ton regard d'ambre
j'trouve par terre une clé
c'est surement celle de ta chambre
où je ne suis jamais allé.

Ça sent encore la naphtaline
dans notre chambre adorée
d'une maison que j'imagine
où je ne suis jamais allé.

J'aurai pu froler ton nombril
si j'avais voulu te faire craquer
j'aurais pu courir sur tes cils
où je ne suis jamais allé.

J'aurais aimé etre dans l'air
pour rentrer dans tes poumons
j'aurais pu entrer dans ton coeur
et puis y graver mon prénom.

J'aurais remonté dans ta tete
pour la remplir de douces pensées
au moins je t'aurais fait connaûtre
le sentiment d'être comblée.

J'aurai surfé sur ta peau
serai allé sur tes oreilles
je t'aurais murmuré des mots
de belles choses qui émerveillent.


Les gens débatent au clair du soir
échangent des verres et des billets
je cherche l'entrée de l'assomoir
où je ne suis jamais allé.


Jamais allé.
Jamais allé.

Puis à la fin de ce jour en or
je serais parti me coucher
je serai rentré dans mon corps
où je ne suis jamais allé.