03 mars 2012

Evasion 2.0.

   Je suis d'humeur affreuse : mon bronzage du 28 février était un unicum héraultais. A Paris, il bruine, le ciel est couleur bitume, le vent rend le métro presque accueillant. C'est une situation qui donne envie de changer d'air, d'entourage.
   J'ai peur de rester coincée ici, avec cinq têtes qui reviennent éternellement devant mes yeux. Meilleurs amis, meilleurs amis, je les aime mais à un moment donné je deviens claustrophobe; au risque de me faire détester, je m'envole un peu, le temps d'un week-end avec quelques inconnus que je n'ai jamais vus. Espèrons que tout ira bien, que tout sera bien, et je ne vous devrai rien.