Moi qui croyait que ça n'arriverait jamais. Me voilà tant bien que mal arrivée à la fin de la première journée d'épreuves du baccalauréat. Réveil en sursaut grâce à J. qui m'a appelé à 7h16 (et qui est passé à la télé complétement sec ce matin). Sans lui, je n'y serais pas allée, j'aurais continué à dormir.
Nietzsche et sa vertu m'ont troublé en douze pages, quand à Quignard, il m'a fait parler de petite viole et de liquide amniotique. Il ne me reste plus qu'à jeter mes fiches de révisions, et à ranger mon classeur de philo au fond d'un étagère, pour qu'il se couvre de poussière. Demain je ferai de même avec mes cartes de géo et mes micro-résumés de la situation politique en France, de 45 à nos jours. Sauf qu'il est 22h14 et que je n'ai toujours pas commencé mes révisions.
Puis il y aura un week-end rempli d'anglais et d'espagnol (pour être prête la semaine prochaine), ainsi que de grands verres alcoolisés (parce que Julie est là et que je ne l'ai pas vu depuis trois mois et que je ne la reverrai plus jusqu'en septembre).
Sonia a déjà commencé à zieuter les apparts pour l'an prochain, et toutes les demi heures je consulte seloger.com à la recherche de notre futur nid de bonheur. Alors que je ne sais même pas où j'irai l'an prochain. J'ai hâte d'être à mardi, 17h : je me couperai les cheveux, je fêterai la musique, j'embrasserai J. toute la nuit. Et le lendemain, un Teoz nous amènera dans la ville rose pour cinq jours d'évasion.