Ce sont des baisers,
c'est seulement des baisers que je reçois,
même pas une carte postale.
Ci-git :
la desillusion,
l'horreur d'être déçue,
le boheur qui fâne
l'angoisse qui danse dans toute la salle
le silence... le tien.
mais oui, pour m'aimer, tu m'aimes tant
mais comment dois-je m'y prendre pour modeler cet amour ?!
pour le mettre sur ma tête
sentir son poids
sentir tes yeux posés sur moi...
Je n'ai
jamais
compris
nos disputes
elles sont des syphons où je me noie,
où tu te noies
et lorsque je respire encore
j'ai simplement envie
de me tuer
et de te tuer toi.
A quel point tu existes ?
Puis-je te palper,
t'embrasser,
t'écouter me dire des choses que je veux entendre ?
Je n'arrive pas à creuser ta peau,
creuser ton coeur
je perds le fil
de mes pensées
de notre histoire
Ce sont les funambules qui savent marcher sans tomber,
moi je ne suis bonne qu'à les regarder depuis le sol
assise sur un siège
les jambes et bras croisés
parce que je ne sais rien faire d'autre qu'admier
et subir.
T'admirer toi et tes belles joues,
toi et tes lettres
toi et tes nuits blanches
toi dans un champ sous le ciel éternel.
Que suis-je à coté de tout cela ?
Je suis un poil, un verre de bière, un brin de blé : un instant.
Je ne suis qu'un instant dans ta journée.
c'est seulement des baisers que je reçois,
même pas une carte postale.
Ci-git :
la desillusion,
l'horreur d'être déçue,
le boheur qui fâne
l'angoisse qui danse dans toute la salle
le silence... le tien.
mais oui, pour m'aimer, tu m'aimes tant
mais comment dois-je m'y prendre pour modeler cet amour ?!
pour le mettre sur ma tête
sentir son poids
sentir tes yeux posés sur moi...
Je n'ai
jamais
compris
nos disputes
elles sont des syphons où je me noie,
où tu te noies
et lorsque je respire encore
j'ai simplement envie
de me tuer
et de te tuer toi.
A quel point tu existes ?
Puis-je te palper,
t'embrasser,
t'écouter me dire des choses que je veux entendre ?
Je n'arrive pas à creuser ta peau,
creuser ton coeur
je perds le fil
de mes pensées
de notre histoire
Ce sont les funambules qui savent marcher sans tomber,
moi je ne suis bonne qu'à les regarder depuis le sol
assise sur un siège
les jambes et bras croisés
parce que je ne sais rien faire d'autre qu'admier
et subir.
T'admirer toi et tes belles joues,
toi et tes lettres
toi et tes nuits blanches
toi dans un champ sous le ciel éternel.
Que suis-je à coté de tout cela ?
Je suis un poil, un verre de bière, un brin de blé : un instant.
Je ne suis qu'un instant dans ta journée.