10 août 2010

Le seuil de liberté.

Ton souvenir en moi
longe
les traitres mots
que
tu as toi-même tracés


et ce ne sont que des débris de coeur
qui
me piquent les yeux
et
ce n'est qu'un vague problème
que
cette situation absurde
qui
nous surplombe


comme j'aimerais vivre
seule
les mille extases
qu'on
a eu l'habitude de vivre ensemble


c'est a deux doigts de l'impossible
mais
je ramasserai les bouts de verre éparpillés dans ma poitrine
et
je redescendrai un de ces jours la colline
qui
dans son sein héberge des tilleuls


(ceux qui pousseront un jour sous nos fenêtres)