05 mars 2016

Tout l'infini.

Jadis,
Des giboulées d'iris
Faisaient la pluie et le beau temps. Il fut un temps,
Où chaque parole n'était pas dite en l'air.
De l'air :
Mon plus beau texte
date
d'il y a un quatre d'heure.
Pour peu : je pleure. ; je dessaoule.
Je déroule
Je suis : la houle
Qui ne sait plus ce qu'elle a dit.
;
Je crie.
Chagrin,
tristesse
ce n'est que de la maladresses
Et ma soeur n'a comme prénom que la Détresse -
Écho brutal, cristallisé
Résonnant contre chaque corde de l'arc brisé...
Mais si : arrête...
Celui de ta voix
Tu boucles-s-au soleil comme à chaque fois
Je te confonds :
Tu es brun comme l'écorce brun comme un hérisson
brun comme un pli qui creuse une terre sans le moindre soupçon.
Je pleure
(orpheline)
lionne-tigresse, animale-féline
La tirade
de ta colonne vertébrale
Se brisera sans me faire de mal
Bambou que je suis
contre le vent
Et saches que je peux résister longtemps
à ton abcès
à ton excès
à ton succès
Je suis délaissée
Je suis forte
Plus forte que ton aorte...
Il fallait que ça sorte
Comme sortent le caprices.
Ils ternissent.
(mais ils restent sévices, supplices, varices
sous leurs airs de chanson.
Pardon.)
Quel vice..