26 mars 2013

Particulièrement trop tard.

Je te promets monts et merveilles
Je nous promets des nuits vermeil
Je me promets d'être plus sage.

Voilà l'été. voilà qu'il est déjà passé ; en Mars. Le temps est fou, il court trop vite, comme si était en retard à son bal masqué. Il m'a manqué. et il me manquera toujours. Mes nuits, mes nuits, mes belles nuits d'amour et de sommeil, soyez plus courtes, soyez plus douces, soyez des nuits et non des étés. Vous voyez, tout se mélange. Le soleil illumine des rêves qui ne s'estompent pas les jours où il fait gris. Et il fait gris à Paris. Mais c'est ici que je dois vivre et vivre et vivre encore. faut-il seulement apprendre à vivre en accord
avec le temps
le temps qui passe
et qui ramasse
mes débris de sommeil
à la petite cuillère.
Je mange trop. Je mange trop peu.
C'est le temps qui décide puisqu'il remplace mon estomac.
Je mange lorsqu'il est l'heure : à midi, à vingt heures
Le reste du temps, je mange mon temps.
A grosses bouchées, je ne sais pas comment.

Je gis sur ma chaise, bientôt j'irai gésir dans mon lit. Je mourrai de sommeil, et le sommeil me dessinera une vie. Demain je me lèverai : ma vie sera morte, alors morte je vivrai, jusqu'à ce que le sommeil m'emporte.