23 octobre 2012

18ème.

   Belle époque. Terrasse, clopes, mojitos : un accompagnement parafait pour réviser ses cours au coeur du 18ème. Le PC n'a plus de batterie, alors on lit un récit de Jules Verne, et les seules choses qui nous déconcentrent sont les quelques tremblements de froid. Tout autour, les voisins de tavble parlent anglais, espagnol, allemand, du coup on n'est pas déconcentrés par leurs histoires à deux balles. De belles filles en talons aiguilles attirent de temps en temps le regard. Seul souci, le prix: 15€ les deux mojitos. mais on est à Paris, il fait bon, et il faut fuit les quatre murs de la rue Feutrier pour vivre.

   Belel époque. Une période qui joue au fumambule sur le fin fil tendu entre l'hiver et l'automne. C'est notre entre-deux-guerres, notre été indien attardé, nos derniers beaux jours. Je dis "notre", maintenant... J'ai commencé à prendre conscience que je vais vivre quelques temps à Paris, et qu'il faut transformer ces années en belles années. Je veux bien jouer le jeu, si la drogue n'est pas très chère, et la musique très bonne.