25 janvier 2012

Coeur.

Ville Sainte, barycentre de la liberté,
vos rues, votre Dame, le parfum de vos femmes
m'enivrent de beauté ;
vous ne le savez peut-être pas : 
je vous embrasse en cachette trois fois par semaine,
je vous prends en photo quand je rentre chez moi,
je me promène dans vos entrailles le soir et la nuit,
je guette votre silence,
duquel j'ai peur comme de la mort
(cela voudrait dire : "plus rien n'est vivant, plus rien n'est réel"...)

Allons, ne vous taisez pas ! emmenez-moi danser ce soir, après demain, dans une semaine,
emmenez moi dehors, dedans, ailleurs, vers le Sud
emmenez-moi où vous voudrez
je vous suivrai
partout, partout,
je vous suivrai
sur terre
et dans les airs,
j'ai ma carte imagin'R.