18 novembre 2011

Le temps ne s'arrête que sur l'horloge du salon.


   Parfois on retrouve des choses qui sentent mauvais en utilisant son temps à tord et à travers. Et puis, on se dit qu'on aurait bien fait de bosser. Ça change des semaines lycéennes, remplies de semblants de dissertations réellement passées sur Facebook. Maintenant, c'est nous qui courrons après le temps, qui prions dieu - n'importe lequel - pour réussir une année mal commencée. La pluie n'est pas encore là : l'été manque car on a envie de glaces ; l'argent manque pour aller en acheter. La neige toquera bientôt à la porte, heureusement qu'on a plein de pulls bariolés de polis de chat dans l'armoire. Le chat aussi, d'ailleurs, dort dans l'armoire. Moi, j'ai pas le temps de dormir ; je dois faire plein de choses : rien. Et puis, plein d'autres : tout. En entrée, ce soir : maïs en boites, et quelques centaines de Mo de musique à écouter. Il faut bien le faire à un moment ou à un autre. Comme tout le reste d'ailleurs. 
   Des millions de minutes. je rêve de millions de minutes.