09 mars 2011

Après la pluie, le mauvais temps.

   On ne m'a pas dit qu'il fallait rester ainsi figée à jamais. Tu ne m'avais pas interdit de pleurer à chaudes larmes. Aurait-il fallu que je sache lire dans tes pensées ? Qu'est-ce que ça aurait changé ? Où serions-nous allés ? Main dans la main, face au vent, pieds nus sur le sable ? Foutaises ! La mer sera toujours au bord de mes yeux, au moindre grain de sable. La plage sera tes mots, les vagues seront mes étreintes, tu seras le soleil qui m'assèche, le vent qui me met en colère. Tu seras celui qui m'anime, tu seras celui qui m'aime.