24 mai 2010

2.

Le mardi ivre s'écroule sur moi
et l'haleine de mort qui s'échappe de sa gorge
m'a paralysé
comme un cigarette, allumée trop vite
fumée trop rapidement
jetée avec regret.

Le mardi ivre sur moi
se rue comme la tempête
m'enroule de ses nuages et de ses branches visqueuses

le mardi ivre sur moi
grimpe comme un insecte
parasite de tous temps
affreuses vingt-quatre heures

le mardi, cet ami, ce traitre
se tue à me dire au creux de l'oreille que le lundi est mort.